Un arbre dans la montagne
pan pan dans le parc d
Goutte d
Nous a la montagne vers Ushuaia
Un pont vers Ushuaia
quesquece vers Ushuaia ?
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Argentine
Heureux qui comme Ulysse
poste le : 10/04/2007 a 20h46

La Patagonie aura chaviré nos coeurs et fait tourner la tête. Généralement si attentif, nous aurons cette fois été négligents et c'est un DVD avec 1 giga de photos gravées que nous avons perdu. Heureusement le numérique c'est fantastique, le phoenix peut renaître de ses cendres peut être avec une aile en moins mais vivant. A l'heure ou nous mettons sous presse, un petit logiciel scanne la carte malencontreusement formatée et tente de recoller les morceaux manquant. Pour positiver ce sera toujours ça de moins à classer (nous avons à peu près 15000 photos en tout).

Pour la fin de notre voyage, nous avons choisi le bout du monde, el fin del mundo, en tout cas celui de l'Amérique : Ushuaïa. Non, Ushuaïa n'est pas une petite ville oubliée du fin fond de l'Argentine, c'est une ville touristique à la mode et on comprend pourquoi. Adossée à la fin des Andes et donnant sur le canal de Beagle, l'environnement est grandiose, particulièrement à cette période de l'année où la végétation rougit aux premiers frimas.
A deux pas de la ville, s'étend le parc national de terre de feu ou des milliers de lapins vaquent à leurs occupations, totalement indifférents aux promeneurs. Après la Nouvelle Zélande, un nouvel exemple des effets déplorables de l'introduction d'espèces non endémiques et d'une vague d'immigration non maîtrisée. Du boulot pour nos candidats, allez ouste tous en Patagonie.

Il y a une espèce endémique qu'on est bien content de trouver dans nos assiettes, c'est l'agneau. Le meilleur repas de notre tour du monde ou en tout cas dans le top 5 fut un méchoui à volonté au restaurant Arco Iris de Ushuaïa. Imaginez 3 quadrupèdes entiers cuits à petit feu de bois pendant des heures, imaginez que vous pouvez grignoter un gigot fondant à souhait comme une cuisse de poulet, que du bonheur!
Pour éliminer tout ça et malgré nos jambes fatiguées, une dernière rando s'impose. Sur les conseils de notre hôte Hector, révolutionnaire péroniste haut en couleur, nous partons gravir un col qui surplombe la baie et offre une vue grandiose sur le bout des Andes. L'automne est là, rapidement nous nous retrouvons dans un paysage blanchit par le givre et la neige. Nous dérangeons au passage un couple de nos deux derniers qu'est ce que c'est ? du voyage. La ballade est magnifique, mais on maudit un peu Hector dans la descente, qui ne nous avait pas prévenu de la difficulté de la dernière partie. Un beau pierrier à pic qui nous rappelle un peu notre premier trek kirghize où nous avions franchi 4000 mètres. Heureusement le gel solidifie le terrain, mais attention aux glissades.

En rentrant, nous croisons Hector qui part pour sa réunion quotidienne avec son groupe de révolutionnaires patagoniens actifs. Dans un discours enflammé, il nous déclare qu'ils vivront libres ou mourront en luttant pour le devenir. Heureusement, nous ne sommes pas allé faire nos courses au Carrefour du coin, sinon il nous aurait mis à la porte pour avoir frayé avec ces chiens de capitalistes étrangers. Nous laissons Hector avec sa révolution pour terminer la notre (circum terrestre).
Buenos Aires nous revoilà juste le temps de faire quelques emplettes, de nous casser le nez devant le théâtre colon fermé pour travaux (pas de c..) et d'être déçus par le Muséo de los Artes Latino - Américano .
Dernier soir romantique : pizza, tv. Prélude a nos soirées à venir ?

C'est avec un mélange de soulagement et de tristesse que nous terminons ce dernier article. Le dernier épisode du journal de notre odyssée.
Soulagement car nous avons réussi à boucler la boucle en mettant à jour le site le plus régulièrement possible. On peut vous le dire maintenant, c'était parfois un peu difficile mais nous sommes heureux de l'avoir fait et des retours que nous avons eu. Notre voyage n'aurait pas été le même sans ce "blog-trotter". Au nombre des rencontre faites sur la route, s'ajoute celles faites sur la toile.
Ce voyage aurait aussi été différent sans notre ami Marcel Proust, quatrième membre de l'équipe après Pipihou Oméga 3, qui aura nourri notre esprit et maintenu notre intellect à un niveau acceptable (et accessoirement alourdi nos sacs).

Le seul véritable voyage, le seul bain de Jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux, de voir l'univers avec les yeux d'un autre, de cent autres, de voir les cent univers que chacun d'eux voit, que chacun d'eux est.

Nous espérons que nos deux paires d'yeux vous auront fait faire ce véritable voyage.
Vive la République, vive la France. Marcel Président!

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Commentaires
Le 06/08/2012 a 03h40 0 a dit

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Le 05/08/2012 a 08h04 0 a dit

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