Constance et Mehdi Le journal

Dans le journal, nous publierons des textes et des images aussi souvent que possible. Le journal fonctionne un peu comme un blog, tu as la possibilité d'écrire des commentaires pour chaque article (les articles sont triés par pays).

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Argentine
Heureux qui comme Ulysse
posté le : 10/04/2007
Un arbre dans la montagne

La Patagonie aura chaviré nos coeurs et fait tourner la tête. Généralement si attentif, nous aurons cette fois été négligents et c'est un DVD avec 1 giga de photos gravées que nous avons perdu. Heureusement le numérique c'est fantastique, le phoenix peut renaître de ses cendres peut être avec une aile en moins mais vivant. A l'heure ou nous mettons sous presse, un petit logiciel scanne la carte malencontreusement formatée et tente de recoller les morceaux manquant. Pour positiver ce sera toujours ça de moins à classer (nous avons à peu près 15000 photos en tout).

Pour la fin de notre voyage, nous avons choisi le bout du monde, el fin del mundo, en tout cas celui de l'Amérique : Ushuaïa. Non, Ushuaïa n'est pas une petite ville oubliée du fin fond de l'Argentine, c'est une ville touristique à la mode et on comprend pourquoi. Adossée à la fin des Andes et donnant sur le canal de Beagle, l'environnement est grandiose, particulièrement à cette période de l'année où la végétation rougit aux premiers frimas.
A deux pas de la ville, s'étend le parc national de terre de feu ou des milliers de lapins vaquent à leurs occupations, totalement indifférents aux promeneurs. Après la Nouvelle Zélande, un nouvel exemple des effets déplorables de l'introduction d'espèces non endémiques et d'une vague d'immigration non maîtrisée. Du boulot pour nos candidats, allez ouste tous en Patagonie.

Il y a une espèce endémique qu'on est bien content de trouver dans nos assiettes, c'est l'agneau. Le meilleur repas de notre tour du monde ou en tout cas dans le top 5 fut un méchoui à volonté au restaurant Arco Iris de Ushuaïa. Imaginez 3 quadrupèdes entiers cuits à petit feu de bois pendant des heures, imaginez que vous pouvez grignoter un gigot fondant à souhait comme une cuisse de poulet, que du bonheur!
Pour éliminer tout ça et malgré nos jambes fatiguées, une dernière rando s'impose. Sur les conseils de notre hôte Hector, révolutionnaire péroniste haut en couleur, nous partons gravir un col qui surplombe la baie et offre une vue grandiose sur le bout des Andes. L'automne est là, rapidement nous nous retrouvons dans un paysage blanchit par le givre et la neige. Nous dérangeons au passage un couple de nos deux derniers qu'est ce que c'est ? du voyage. La ballade est magnifique, mais on maudit un peu Hector dans la descente, qui ne nous avait pas prévenu de la difficulté de la dernière partie. Un beau pierrier à pic qui nous rappelle un peu notre premier trek kirghize où nous avions franchi 4000 mètres. Heureusement le gel solidifie le terrain, mais attention aux glissades.

En rentrant, nous croisons Hector qui part pour sa réunion quotidienne avec son groupe de révolutionnaires patagoniens actifs. Dans un discours enflammé, il nous déclare qu'ils vivront libres ou mourront en luttant pour le devenir. Heureusement, nous ne sommes pas allé faire nos courses au Carrefour du coin, sinon il nous aurait mis à la porte pour avoir frayé avec ces chiens de capitalistes étrangers. Nous laissons Hector avec sa révolution pour terminer la notre (circum terrestre).
Buenos Aires nous revoilà juste le temps de faire quelques emplettes, de nous casser le nez devant le théâtre colon fermé pour travaux (pas de c..) et d'être déçus par le Muséo de los Artes Latino - Américano .
Dernier soir romantique : pizza, tv. Prélude a nos soirées à venir ?

C'est avec un mélange de soulagement et de tristesse que nous terminons ce dernier article. Le dernier épisode du journal de notre odyssée.
Soulagement car nous avons réussi à boucler la boucle en mettant à jour le site le plus régulièrement possible. On peut vous le dire maintenant, c'était parfois un peu difficile mais nous sommes heureux de l'avoir fait et des retours que nous avons eu. Notre voyage n'aurait pas été le même sans ce "blog-trotter". Au nombre des rencontre faites sur la route, s'ajoute celles faites sur la toile.
Ce voyage aurait aussi été différent sans notre ami Marcel Proust, quatrième membre de l'équipe après Pipihou Oméga 3, qui aura nourri notre esprit et maintenu notre intellect à un niveau acceptable (et accessoirement alourdi nos sacs).

Le seul véritable voyage, le seul bain de Jouvence, ce ne serait pas d'aller vers de nouveaux paysages, mais d'avoir d'autres yeux, de voir l'univers avec les yeux d'un autre, de cent autres, de voir les cent univers que chacun d'eux voit, que chacun d'eux est.

Nous espérons que nos deux paires d'yeux vous auront fait faire ce véritable voyage.
Vive la République, vive la France. Marcel Président!

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Climax
posté le : 25/03/2007
Nous trois au Fitz Roy

Boudiou, boudu, boudumonde. On y est pas encore mais on en voit le bout de notre tour du monde. Detour avant la fin vers les tours du bout du monde. Apres le Perito Moreno et son bleu surnaturel, retour au naturel qui revient au galop. Chevaux aux vents de Patagonie. Nous coiffons nos bonnets? que n'hennit (le cheval) car aujourd'hui le soleil est de sortie, les nuages disparus et le vent au placard. Journees exceptionnelles ici, nous n'en revenons pas d'avoir autant de chance. Profitons en et chaussons nos gros sabots pour partir a l'assaut des tours du parc los glaciares. Facile a El Chalten, petit village devenu la capitale nationale du trekking (en Argentine le moindre village est une capitale de quelque chose: du ski, du mate, des toilettes qui puent...), nous sommes au coeur du parc et au pied des sentiers de randonnes.

A tout seigneur, tout honneur, nous commencons par le Fitz Roy (3441m). Avant d'atteindre la salle du trone ou scintille la majestueuse laguna de los tres, le corridor vaut a lui seul le detour. Nous sommes a la fin de l'ete, l'automne pointe le bout de son nez cramoisi et les arbres se parent de couleurs chaudes. Sa seigneurie est bien entouree sa cour compte quelques grands noms qui resonnent a nos oreilles chauvines (bien que poilues): Saint Exupery, Mermoz et Guillaumet. Ces trois grands aviateurs, pionniers de l'aeropostale ont arrache leurs avions et parfois froisse leurs carlingues sur les pics aceres des Andes. Ils ont laisse ici beaucoup de pieces detachees et leurs noms pour la posterite a jamais attaches a ces montagnes terribles. Tours des hommes. On s'incline devant la beaute des grandes tours de roches verticales, nues aux tons pastels. Les parois abruptes et minerales ne retiennent pas meme la neige qui s'accumule a leur pieds et par ce jour fantaisiste ou le soleil tape si fort s'ecroule sous son poids et devale jusqu'au lac. On assiste au spectacle en dejeunant. We have a lunch and an avalanche (voir video).

Dereglement climatique oblige, le vent et les nuages sont de nouveau aux abonnes absents. Pour le coup on ne va pas se plaindre et filons vers le Cerro Torre. Encore une journee de pur emerveillement. On peut voir le mont se refleter dans les eaux immobiles du lago Torre, serti d'un ecrin d'iceberg.
Journee ideale aussi pour que notre roomate (et oui on est revenu aux dortoirs) britannique mais polyglotte puisse sortir sans risque. Si on devait la nommer ce ne serait pas Sandy Kilo mais plutot Sophie ldefer. Elle est si maigre qu'elle pourrait rentrer dans une cle USB de 28k. C'est hyper dangereux ici pour elle, la moindre rafale pourrait l'envoyer directement aux Malouines renforcer les forces britanniques sur ces iles disputees.
D'ailleurs le jour suivant les elements se dechainent et nous goutons enfin aux vraies saveurs patagoniennes. Un bon bol de poussiere en pleine figure, propulse a 150km/h ca ne vous couche pas par terre mais peut vous crever un oeil.

Nous quittons momentanement l'Argentine pour le Chili ou nous attends la derniere marche, la vraie celle la et nos dernieres tours, celles du Paine. Torres del Paine est un parc mythique de Patagonie, nous n'avons pu resister a l'appel de las Torres.
Ici le climat n'est pas deregle et tout a fait conforme au label "fin del mundo", il est horny, on est pas loin du cap (Horn). Alternance de pluie, vent qui nous souleve nous meme de terre (et Dieu sait qu'on peut etre tres lourds) et soleil. Ce sont les 4 saisons en 10 minutes, parfois meme en meme temps ce qui fait jaillir de beaux arcs en ciel.
Premiere journee heureusemement courte ou nous atteignons peniblement le campement en luttant contre la pluie et le vent tout en tentant d'eviter la noyade dans les piscines qui agrementent le sentier. Apocalyptique. Le soir nous engloutissons notre soupe de nouille debout sous la douche avant de nous enfouir dans nos sacs de couchage pour une nuit tres sonique au milieu des arbres malmenes par les bourrasques.
En comparaison le lendemain est idyllique. Toujours les nuages et le vent mais pas de pluie (enfin presque pas). Nous ignorons le ranger qui nous deconseille d'aller a la vallee du francais car le ciel est bouche. Personne ici n'est en mesure de faire de prevision et par chance les sommets se devoilent au cours de la marche qui sera une des plus jolie du voyage.
En revanche le troisieme jour nous sommes un peu decus par le glacier Grey, mais quel glacier peut supporter la comparaison avec le Perito Moreno?
Enfin le dernier jour nous finissons par la visite aux tours qui ont donne leur nom au parc. C'est effectivement avec peine que nous arrivons a leurs pieds juste avant qu'elles ne disparaissent sous les nuages menacants.

Cela etant le parc est tres accessible et les randonnees bien confortables (si on oublie le climat) avec la possibilite de dormir en refuge (si on est millionnaire) ou au moins au camping avec douche chaude. Royal! (Oups! on va avoir des problemes avec le CSA si on ne cite pas les autres.)
Notre tente a maintenant subi tous les tests de resistance et peut etre consideree comme la tente la plus balaise de la planete. Ici nous sommes presque surequipes car beaucoup sont carrement en jeans et baskets. Un bushwalker australien ou un tramper kiwi en mourrait de honte.

A la fin de ce trek nous rencontrons des p'tits jeunes qui n'en veulent, partis depuis 15j pour 5 mois (Matthias et Amance, leur site en anglais). 15 jours c'est moins que ce qu'il nous reste et nous nous revoyons au tout debut de notre tour propres sur nous dans nos vetements aux couleurs encore nommables avec des chaussettes sans trou et fleurant bon la lavande.
C'est loin.

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Barbaro
posté le : 22/03/2007
POIII vers le glacier Upsala

En majeste, amaigris, harnaches comme des baudets de luxe, nous sortons de l'hotel San Roman apres une semaine dans la capitale debonnaire. La gare du retiro et un bus cama de la compagnie Via bariloche nous accueille pour la premiere etape de notre periple vers le bout du monde : un bus cama pour ceusse qui ne parlent pas espagnol c'est un bus-lit ou plutot couchette. Certains sont de vrais palais roulants avec sieges spacieux, inclinables de plein de degres, petit coussin, couverture douillette et service tip-top. Repas chaud, films en V.O s'il vous plait et petit "whisky, champagne" (ou roteuse pour ceux qui preferent se lover dans les bras de Murphy).

Notre premiere halte patagonienne, dans la province d'Esquen, San Martin de los Andes ne nous a pas franchement ebouriffes. Des Andes il n'y a que quelques vagues collines boisees sur lesquelles l'hiver devale la Jet Set argentine avant de rentrer se boire un bon chocolat chaud. Rien de tres depaysant ici mais nous sommes un peu difficiles. Comme dans la chanson Nous on a voyage le monde et les 7 mers alors la route des 7 lacs qui relie San Martin a Villa Angostura ne nous defrise pas, surtout Mehdi qui a serieusement besoin d'aller chez le coiffeur.

A Bariloche nous ne nous attardons pas et poursuivons notre fol journey de 53 heures non stop (sans un vrai lit) vers la vraie Patagonie, la sauvage, l'immense, la barbara! En attendant dans le bus pourri de la compagnie Tramat, nous la maudissons d'etre si vaste. Nous voyageons avec un bebe de un mois et un patagonien (selon Magellan, il s'agit d'un sauvage aux grands pieds) qui n'a pas ete en contact avec un savon depuis le dernier age glaciaire. Un feu nourri d'odeurs pestilentielles agresse sans repit nos muqueuses nasales, on en est presque a mettre nos boules Quies dans les narines. La climatisation, qui doit etre a elle seule responsable d'un quart du rechauffement climatique, en sus de nous liquefier, contribue fortement a la maceration du jus de chaussettes. Bref, tous nos sens sont en eveil. C'est ca aussi le voyage, un bouillon de culture, une bonne lampee de soupe primitive qu'on a parfois du mal a digerer.

Le bus suivant, plus respirable (ou est ce que notre odorat est anesthesie), explose son radiateur au bout de 15 km. Changement de coche et encore une longue journee a parcourir la pampa sans fin le long des clotures qui quadrillent ce territoire peuple de beaucoup de moutons et un peu de guanacos, de nandus et de tatous.
On nous abreuve de films et nous rattrappons une annee entiere de retard cinemato-blockbusteresque (sans le son, car a l'etage du bas nous avons les couchettes, la chaleur mais pas le son, il faut choisir). Nous arrivons en pleine nuit a Rio Gallegos, ou nous sillonnons la ville en taxi a la recherche d'un lit pour quelques heures avant notre prochaine correspondance. De lit point, tout est complet. Damn it! Nous rentrons penauds et epuises derouler les tapis rouges de nos matelas degonflables sur le carrelage de la gare routiere au milieu des quelques zonards qui comme nous se retrouvent coinces ici.

Au matin, a 6h, nous bondissons frais comme des gardons, tels de jeunes cabris, sur nos pieds pour profiter pleinement des 4h d'attente avant l'arrivee de notre (enfin) dernier bus.
53 heures apres notre depart de San Martin de los Andes, nous touchons la terre promise de El Calafate, ou nous attends une magnifique chambre double. Elle est si bien qu'elle permet, si on est au milieu de la piece, de fermer la fenetre et ouvrir la porte en meme temps, les deux bras tendus sans avoir a bouger.

El Calafate est au sud du parc national de "los glaciares". Les glaciers, ce sont eux qui font venir ici des hordes sans nombre de touristes. Passagers d'un des catamarans geants qui sillonnent les eaux laiteuses et glacees du lac Argentino. Nous jouons des coudes pour pouvoir prendre des photos sans invites surprises dans le cadre. Pas facile, on est au moins 150 sur le radeau, meduses malgre tout par le spectacle grandiose des icebergs couleur curacao. Notre esquif parait bien frele en comparaison des immenses vaisseaux de glace eclaires de l'interieur par des neons fluorescents ectoplasmiques que nous croisons et que nous touchons presque parfois. Ces blocs surnaturels proviennent tous du titanesque glacier Upsala. En face des 3 km de mur du monstre qui est un des peres de ce lac, le plus gros d'Argentine nous nous sentons comme Ulysse impuissant devant les murs de Troie.

Nous ne pensions pas pouvoir etre plus impressionnes par une nouvelle expedition et pourtant... Nous les grands blazes, voyageurs des 7 mers, on a pris une grande claque givree. Le Perito Moreno nous remet a notre place. A son echelle, nous sommes du phyto-plancton face a une baleine a bosse. Des km de pics aceres s'etirent devant nous a perte de vue. Nous restons des heures bravant la pluie et le vent devant le spectacle grandiose des blocs de glace qui se detachent et dans un craquements de tonnerre s'enfoncent dans le lac.
Parfois, un condor vient ajouter au dessus de nos tetes une note de magie supplementaire a ce tableau aux couleurs blanches et bleues, celle de l'Argentine.

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Tango et Cash
posté le : 04/03/2007
Carlitos Gardel a la boca

Jusqu'ici nous avions perdu notre temps. En nous eloignant de notre foyer, nous prenions aussi de la distance avec le meridien de Greenwich qui marque le temps zero. De pays en pays nous perdions des heures, jusqu'a quelque part au milieu du Pacifique ou nous avons fait un grand saut temporel. Lorsque nous avons grimpe dans l'avion de la compagnie chilienne a Auckland nous ne pensions pas embarquer dans la machine a remonter le temps. Comment peut on arriver quelque part avant d'etre partis? Facile, il suffit de quitter la Nouvelle Zelande pour le Chili en avion. Partis le 26 fevrier a 17h, nous arrivons 11heures plus tard a Santiago toujours le 26 mais a 13h! Ce fut la journee la plus longue de toute notre vie, 39h. Comme Proust et sa recherche du temps perdu, c'est le temps retrouve.

Mais le Chili n'est qu'une etape pour nous, une escale d'une toute petite journee seulement mais qui nous permet de retrouver avec beaucoup de plaisir Sylvie et Raphael, tourdumondiste rencontres au Cambodge (cf. news tristes tropiques). Nous passons la soiree avec eux dans un restaurant...chinois. Pour notre seul repas chilien, on repassera. Mais le Chili fera peut etre parti d'une de nos prochaines escale (beaucoup plus au sud). En tout cas on a bien apprecie la soiree et serions bien restes un peu plus avec eux. On a parle de trucs de tourdumondistes entre tourdumondistes, enfin des trucs que vous ne pouvez pas comprendre... Nous suffisants, mondehein!? une vue de votre esprit etroit et confine sans doute cher public.

On a beau etre aguerris (13eme pays, un signe!), on tombe toujours dans les meme pieges et on refait toujours les meme erreurs. L'arrivee a Buenos Aires est de loin la plus galere que nous ayons connu. Armes de notre guide du Routard derniere edition, donc tres confiant, nous debarquons dans la capitale argentine la fleur au fusil, comme d'hab, a la recherche d'un hotel. Tiens le premier a plus que double ses prix? Qu'a cela ne tienne passons au numero 2. Ah, lui aussi, quel coquin. Au bout du 10eme on commence a transpirer (avec nos 25kg sur le dos).Au bout du 20eme c'est vraiment la panique et on decide de changer de strategie. On se pose et on telephone. On vous passe les details de la carte de telephone qui ne marche qu'a la 5eme cabine et qui se perime en 3 minutes... et nous finissons ecoeures et vannes dans le premier hotel du routard qui s'il a aussi double ses prix a tout le confort et une equipe sympathique.
Bienvenue en Argentine, notre pays le plus cher? C'est bien parti pour en tout cas. Gloups!

Non contents de multiplier les prix par deux dans des temps records, les argentins ont egalement trouve une autre combine perfide pour traire la vache a lait: ne permettre des retraits carte bleue que de 75 euros maximum renouvelable 3 fois par jour. Comme il y a une commission a chaque fois, ding ding fait la caisse enregistreuse, ouille ouille fait le compte en banque. Heureusement il y a internet et des forums de voyageurs et nous decouvrons une faille dans le systeme pour passer outre (ATM link et reseau cirrus pour un retrait de 1050 pesos en une fois). Les specialites argentine etant la vaca et la confiture de lait (dulce de leche) autant dire qu'ils s'y connaissent.

Enfin installes avec du cash plein les poches, nous nous effondrons dans notre chambre tout confort et sans odeur pour 6 jours de farniente. Farniente selon Mehdi en tout cas, car sur ce sujet, nos visions different quelque peu. Ces 39 heures nous ont completement decales et nous avons du mal a trouver un rythme normal. Nous employons nos "loisirs" a planifier la suite du voyage en Patagonie, car nous apprenons que c´est LA destination hyper touristique. Encore un mythe qui s'effondre. Ushuaia n'est pas une petite ville venteuse et abandonnee au fin fond du monde, on y trouve sans doute la plus forte densite d'hotel en Argentine. Entre deux aller retour entre compagnies aeriennes, gare routiere, offices de tourisme nationale et regionales, nous trouvons le temps d'aller faire un tour au musee des Beaux Arts et dans le quartier mythique de la Boca. Ici il n'y a pas de sand flies mais alors qu'est ce qu'il y a comme mythe qui tombent.
A peine le pied pose sur el Caminito (la ruelle legendaire, toute bariolee), on est harponnes par les mannequins (pseudo danseurs de tango) qui posent pour la photo au milieu de la rue. A chaque clic clic de l'obturateur c'est ding ding le porte-monnaie, ici c'est Tango et Cash. Du coup on essaie de se rabattre sur les maisons, pas facile avec la densite de touristes alors Mehdi tente la peinture.
Un peu degoute de toute cette exploitation touristique, nous allons faire un tour au stade "mythique" de la BOCA Junior (le club de la legende M....). Un flic nous deconseille de nous aventurer dans les rues "non surveillees". On se croirait en Egypte. Trop pour nous, nous reprennons le bus pour rentrer (deconseille par le Routard car c'est soit disant trop complique).

Tout cela parait bien sombre, mais nous sommes ravis d'etre ici, la ville est sympa et regorge d'endroits charmants et les argentins sont des cremes (de lait).

Vous aurez compris que nous sommes des fans de Sylvester Stallone, c'est d'ailleurs la principale raison qui nous pousse a visiter la Patagonie. Il parait que notre idole y possede une estancia. C'est surement de la que nous vous donnerons de nos nouvelles d'ici peu.

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