Ste Sophie a Istanbul
La mosquee bleue a Istanbul
La mosquee Mehmet Pacha a Istanbul
Au grand bazar d
faience de la mosquee Mehmet Pacha a Istanbul
A Istanbul chez Pierre
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Turquie
Da Visa Code
poste le : 06/06/2006 a 11h08

Comme prevu, nous avons rejoint Ankara pour notre entretien avec Mr le consul d'Ouzbekistan. Un peu nerveux comme un matin de baccalaureat ou de visite medicale, Mehdi rase de frais, Constance avec son plus beau decollete. Nous aurions ete parfaits si la chaleur qui recouvre la ville comme une chape de plomb ne nous avait pas liquefies. C'est trempes jusqu’a la corde que nous bredouillons des reponses vagues dans un mauvais anglais a l'interprete du consul, qui evidemment, ne parle que le turc et l’ouzbeque. La communication s’annonce difficile en Asie Centrale car il est peu probable que nous ayions toujours sous la main un traducteur. Finalement le consul etant expert en base de donnees comme Mehdi (mais en moins bon forcement) nous gratifie d’un bon voyage dans son pays apres 10 minutes de questions!

A la fin de la matinee, apres nous etre alleges de quelques dollars – ca douille (de kalachnikov), un visa ouzbeque – nous voici avec notre beau tampon tant attendu. La journee avait bien commencee mais nous n’etions pas au bout de nos problemes de visa! Et c’est toujours par qui on s’attend le moins a etre trahi qu’on recoit un coup assassin. Nos belles cartes VISA PREMIER, plaquees or qui brillent de tous leurs feux et qui sont sensees nous mettre a l’abris all over the world de tous soucis pecuniers nous ont lachement fait comprendre qu’elles ne voulaient pas trainer leurs puces en Ouzbekistan. Les deux cartes se sont mises d’accord au meme moment pour un veto de paiement des billets d’avion a la Turkish Airlines. Mais nous ne nous laissons pas demoraliser et nous passerons tout l’apres midi a courir d’un quartier a l’autre pour contrecarrer cette villenie en tentant d’acheter des billets sur Internet : marche pas. De retirer de l’argent a partir d’un guichet automatique : marche pas.
Apres quelques heures d’attente et un coup de fil desespere a maman, les cartes se debloquent, mais perfides jusqu’au bout, seulement apres la fermeture des agences de voyage.
C’est dans ces moments de desespoirs que l’on a le plus besoin d’un reconfort rapide et accessible et nous allons detendre nos neurones surchauffes au sinema (et oui c’est comme ca que ca s’ecrit ici) devant le DA VINCI CODE en VO sous titre en turc!

Le jour d’apres, nous obtenons le Saint Graal et partons le coeur leger pour Istanbul avec nos billets d’avion en poche. Decollage le 6 juin pour Tachkent.

Mon ami Pierrot prete moi ton plumard…

C’est a Istanbul que nous dormons pour la premiere fois chez ‘l’habitant’ mais celui ci n’a pas une tete de truc et vit en Turquie depuis moins d’un mois. C’est notre ami Pierre de l’ESA, qui apres avoir vecu quelques temps en Colombie vient d’atterrir en terre asiatique dans cette ville a cheval sur deux continents, les pieds dans l’eau du Bosphore et de la mer de Marmara. C’est dans son grand appartement meuble que nous redecouvrons la chaleur d’un foyer (canape, machine a laver, cuisine et television avec 100 chaines!). Nous y passons une soiree agreable en degustant un bon Bordeaux et une delicieuse Moussaka faite par Constance (a ce propos, les turcs affirment que ce plat leur a ete vole par les grecs). Nous avons passe le dimanche tous le trois a decouvrir Istanbul, a pied, en bateau, tramway et dolmuche (mini bus pilotes par des fangios tares dont depend la vie des passagers, tous plutot stoiques a part nous). Nous aurons peu de temps pour decouvrir la ville et nous prevoyons deja de revenir. Cette cite est gigantesque, parsemee de monuments sublimes, elle a de multiples facettes comme un diamant du Grand bazar. La ville moderne avec ses bars branches (sur 10000 volts) au sommet des batiments ou l’on profite le soir de la vue et de la fraicheur en ecoutant de la musique live est vraiment agreable. L’endroit reve pour un celibataire au sang chaud! La vieille ville regorge de tresors qui emerveillent les touristes, peu nombreux cette annee : Sainte Sophie, la mosquee bleue, Topkapeu, les bazards etc, etc.

Encore une journee ici avant de passer la nuit dans l’avion et a l’aeroport de Tachkent. Un autre pays, une nouvelle langue, une nouvelle monnaie, repartir a 0, se refaire de nouveaux reperes, l’aventure.

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