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Jordanie
Le bon, les brutes et le truand
poste le : 30/04/2006 a 22h03

Toutes les bonnes choses ont une fin. Nous quittons Aqaba pour Amman par la compagnie de bus Jett: tous les chauffeurs sont habillles en pilote de ligne et les hotesses en hotesses de l'air. La notre a un joli minois, les cheveux dans le vent (ce qui n'est pas tres courant) et des yeux vairons extraordinaires. L'un d'eux est d'un vert aquatique, un peu de la mer rouge nous accompagne. C'est le seul point positif du voyage, pour le reste avant d'arriver nous fumes enfumes et assourdis comme dans tous trajet routier jordanien qui se respecte.

Nous partons ensuite pour Jerash, une cite antique avec des pierres, des theatres, des pierres, des colonnes et des pierres ( on est un peu blazes). Rien de tres folichon me direz vous? Que Nenni, car nous tombons juste le jour reserve pour les collegiennes (et oui, il y a un jour pour la marmaille de la gent feminine et un pour les petits gars). C'est une vraie folie tout autour de nous, ca galope, ca chante, ca danse( elles ont des tambourins ou des postes de radio), ca nous attrape et ca veut discuter... Hello! what's your name? I love you... C'est assez impressionnant une nuee de gamines dechainees qui fonce sur vous. Vous pouvez apprecier sur les videos!
L'autre truc poilant c'est le "show"romain dans l'Hippodrome. Tableau: 10 touristes suffisamment bonne poire pour payer une place en plus du ticket d'entree (nous en faisons partie) perdus sur des gradins fait pour 15000 personnes (Mehdi est un peu du sud de la France!) assistant avec un enthousiasme modere a un spectacle de gladiateurs et une course de char. Dans l'arene il y a nettement plus d'acteurs que dans le public et du coup c'est nous qui avons le trac, surtout moi qui prie tous les dieux de l'Olympe (je sais c'est grec et pas romain) pour qu'on ne me choisisse pas pour descendre jouer le role de Spartacus.
Personnellement je reste placide, pas de gladiatrice a l'epoque. Finalement nous sommes plutot agreablement surpris et apprenons pas mal de choses sur l'art de la guerre sous l'armee romaine.

En repartant vers Amman nous rencontrons Jack, un americain etudiant l'arabe au Caire et en vacances en Jordanie. C'est drole de voir la tete des jordaniens quand ce blanc-bec rouquin au yeux bleux commence a parler arabe. Nous l'embarquons le lendemain dans notre tour vers les chateaux du desert.
La journee commence mal, le chauffeur avec qui nous avions negocie un bon tarif la veille se fait remplacer par un vieux grincheux qui commence a raler sur le prix. Finalement nous partons a pied vers la gare routiere pour trouver un autre chauffeur. La, apres quelques conciliabules nous negocions notre tour pour un peu plus que prevu.
Des chateaux peu de choses a en dire, juste que ce n'en sont pas, plutot des caravanserails ou des pavillons de chasse. Ils ne cassent pas 3 bosses a un chameau (qui comme chacun sait n'en a que 2!). A mi parcours le chauffeur qui discute a batons rompus avec Jack (qui se fait appeler Djibril) en lui proposant de rencontrer sa fille etudiante en anglais, de venir manger le Mensaf chez lui (oui, oui, je parle l'arabe couramment maintenant, ca doit etre mon oreille musicale!) commence a se plaindre du prix: l'essence a beaucoup augmentee, sa voiture perd de l'huile, il loupe en ce moment meme une partie de curling hyper importante... Arrives a Amman Mehdi qui a senti le coup venir lui laisse a peine le temps de composer sa mine piteuse et de demander une rallonge. Djibril l'americain, tendre comme un loukoum, marrie de laisser son nouvel ami le chauffeur dans cet embarras abonde en son sens en nous enjoignant de sortir les biftons. Le pauvre chauffeur en prend pour son grade et Mehdi a la limite de lui sauter a la gorge met les points sur les I. Un deal est un deal. Nous laissons la Djibril, le coeur fendu par tant d'ingratitude payer seul le malus touristicus. Cela n'ameliorera pas les relations franco-americaines mais pour une fois que les francais sont durs et pragmatiques et l'americain tendre et reveur! Reglement de compte dans le desert: le bon, les brutes et le truant...

Apres un passage eclair a Umm Qais/Gadara, site antique etonnement serein a la frontiere entre Israel/Jordanie et Syrie ou Jesus pourchassa le cochon demoniaque (cf. la bible), nous voici maintenant a Damas. Contrairement a ce que nous pensions, la capitale syrienne est envahie de touristes et ce n'est pas sans peine que nous avons trouve un hotel correct.

A bientot pour les news de Syrie.

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