Le tetrpyle de nuit a Palmyre
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Syrie
frappes au coeur... de palmier
poste le : 11/05/2006 a 17h44

Palmyre, la ville des palmiers, est une oasis dans le desert, un carre vert ou l'on cultive la datte, la grenade et l'olive au milieu du sable et de la roche, dans de petits jardins prives delimites par des murs de terre ou chacun puise l'eau avec son forrage. Cet ilot de verdure borde les restes de la grand cite antique que l'on connait tous au moins de nom et qui brilla a l'ere romaine. Le tetrapyle, surtout, est quasiment l'embleme de la cite syrienne. Photo inevitable. Puisqu'ici tout est sujet a "cliche", on ne lesine pas en enfourchant un chameau blanc pour la visite du site. Il s'appelle Casanova, comme tous ses congeneres et sans doute comme tous les chameaux de Syrie. Video, on asumme notre statut de touriste. Mais Palmyre c'est aussi son chateau arabe, perche sur sa montagne juste en face de la cite ou tous les visiteurs se bousculent pour admirer le coucher du soleil et les derniers rayons recouvrir les ruines. Embouteillage. Pipihou Omega III (POII pour les intimes) a adore. Enfin Palmyre c'est la ville moderne, vivante, moche mais fonctionnelle ou l'on peut admirer de fantastiques bolides, genre mobylette pick-up tres en vogue qui ravissent passagers et spectateurs sauf la nuit car si c'est beau pour les yeux, ca l'est moins pour les tympans.

Dans cette ville dediee a 100% au tourisme ou tout fonctionne a la commission, les taxis se battent presque entre eux pour vous amener gratuitement a votre hotel pour taxer l'hotel apres bien sur. L'ambiance ici est un peu particuliere.Harceles par les gamins pour un backchich ou un achat de babiole, acceuillis a bras ouverts par les restaurateurs qui utilisent l'arme du the gratuit et le l'amitie vraie des le premier regard echange, nous nous sentons ici plus que jamais pigeon a rotir.
Et pourtant... C'est ici que nous avons rencontre Tariq, cuisinier en Arabie Saoudite, qui nous invitera pour un the dans le jardin familial puis nous preparera le lendemain un poulet aux epices (photo) que nous mangerons assis sur des tapis, sous un olivier en goutant pour la premier fois a l'hospitalite syrienne authentique. Mehdi en sortira tout emotionne.
C'est vrai que c'est etrange, l'hospitalite. L'acceuil gratuit et desinteresse. On a beau s'y preparer, car on nous avait prevenu, quand ca vous tombe sur la tete, ca vous coupe les jambes, ca vous serre le coeur (et oui, je suis un etre sensible).

Apres tant d'emotion, nous partons pour Deir er Zor, perle de l'Euphrate, dont le seul interet touristique est la vue sur l'eau boueuse du fleuve et son pont francais suspendu qui n'eveillerait pas le moindre soupcon d'interet ailleurs qu'ici. Mais quand on a pas grand chose, un petit rien, c'est deja beaucoup. De nuit on peut admirer le gout des syriens pour le tunning. Ici on ne se limite pas au neon bleu, c'est un arc-en-ciel de neons qui recouvre le pont. Tous les jacky du monde apprecieront en fins connaisseurs. Pas de trepied pour la photo alors "special effect: Jacky's touch" Tout aurait ete parfait si l'un d'entre nous n'avait pas oublie la moitie de nos dollars et livres syriennes (c'est meme pas vrai d'abord, meme pas un quart) dans la poche de son pantalon avant de le donner a laver (et oui on ne se refuse aucun luxe). Nous ne devoilerons pas l'identite de l'etourdi(e), on vous laisse parier... C'etait deja une laundry de haut prix mais la je crois qu'on battait un record. Mais comme en plus d'etre hospitalies les syriens sont honnetes nous sommes repartis a Palmyre pour recuperer notre pecule. Cela nous a permis de faire une promenade sur le site et une exploration de la vallee des tombeaux au soir couchant, sans personne, sous un ciel de tempete. Pour la premiere fois nous avons ete vraiment touche par la majeste et la grandeur du lieu.

Le lendemain nous repartirons dans une vieille mercedes des annees 60 (Palmyre est un vrai musee vivant de l'automobile) direction le desert pour: une visite d'un chateau Omeyade qui n'est plus habite desormais que par un faucon et trois chiens, un passage a Rassafe (sergiopolis) aux ruines de gypse impressionnantes (mais on n'y a pas vu les gypsies king (celle la, elle est du routard) et enfin la visite de la forteresse entouree d'eau de Qala'at Jabar. Nous sommes desormais a Alep, pour l'anniversaire de Constance (pour ceux qui ont oublie) dans un hotel mythique dont nous vous parlerons une prochaine fois.

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