Constance et Mehdi Le journal

Dans le journal, nous publierons des textes et des images aussi souvent que possible. Le journal fonctionne un peu comme un blog, tu as la possibilité d'écrire des commentaires pour chaque article (les articles sont triés par pays).

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Ouzbekistan
Chiottes please ?
posté le : 28/06/2006
Vieux monsieur a Chakrisab

Certains noms de ville, que nous n'avons jamais visite et que nous connaissons, semble t'il, depuis toujours finissent par sculpter la ville elle meme dans notre imaginaire et nous avons parcouru maintes fois ses ruelles en reve avant de la decouvrir, cette fois pour de vrai lors d'un voyage. Samarcande est une de ces cites que les voyageurs connaissent de nom, elle est la perle de l'Asie Centrale et le centre de gravite des chemins de la soie. Une ville chargee d'histoire et un carrefour culturel, la capitale d'un empire immense du moyen age, la ville de Tamerlan (Amir Timur), le Napoleon d'Asie qui a donne carte blanche (et coups de fouet) aux architectes et scientifiques de l'epoque pour marquer l'Histoire de son empreinte. Ses descendants, dont on retiendra surtout Ulug Beg son petit fils, ont poursuivi son oeuvre de batisseur et ont parseme la ville de monuments sublimes. En bref, Samarcande est la pour nous eblouir avec ses fantastiques chefs d'oeuvre d'architecture, son atmosphere agreable et ses jardins ou coulent des fontaines a l'ombre de muriers centenaires dans lesquelles des enfants se baignent en riant. (NB: Pardonnez le, il est pleine lecture de Proust et le soleil tape fort). Sa population dont l'hospitalite n'a pas d'egal ne peut que nous emerveiller par sa gentillesse. Dans nos reves, Samarcande, vous l'aurez compris, ca dechire! Mais lorsqu'on a pense 1000 fois a une ville au nom evocateur ou pittoresque, on est bien souvent decu par la realite, car meme les architectes les plus habiles ne peuvent materialiser un reve.

Bon pour faire court, car je dis que trop de Proust tue la prouse, nous ne sommes pas tombe sous le charme de Samarcande! Certes le Registan, la mosquee de Bibi Khanoum, le Gour Emir sont impressionants mais tout cela n'a pas la magie que l'on esperait. La faute peut etre aussi a une restauration que je trouve un peu excessive (rien a voir avec la mal-bouffe, c'est de la restauration des batiments qu'on parle). Mais peut etre sommes nous un peu blases apres toutes les merveilles visitees jusqu'a present. C'est un inconvenient des voyages au long cours. En dehors de ca, Samarcande est une ville agreable car il y a vraiment des parcs avec des fontaines et plein d'arbres pour faire de l'ombre (mais les muriers font de grosses traces degueux par terre). Nous avons aussi apprecie le restaurant Zafar malgre un service hyper lent car ce qu'ils servent est bon en particulier leurs brochettes (chachlicks) de boeuf. Et oui, ca merite d'etre souligne, c'est tellement rare! Nous y avons assiste a un mariage tres arrose ou les hommes en chemisette passent leur temps a trinquer et a se donner l'accolade et ou les femmes ont un peu l'air de s'ennuyer. Mais tout ce petit monde s'anime et se tremousse en choeur au son de la voix d'un crooner ouzbeque ventripotent et moustachu. A noter egalement le restaurant Karambek a la cuisine et au service impeccable mais a la sono assourdissante. Les ouzbeques aiment danser et commencent tres tot (voir la video).

Detail amusant, nous avons appris un nouveau mot en russe : l'addition! se dit "Chiottes", ainsi nous pouvons sans complexe crier en plein restaurant notre appreciation du repas.

Sous la pression de Constance, nous embarquons a bord du "rapide" Samarcande-Tachkent pour 5 heures de voyage en deuxieme classe, rythmes par les sifflets de la locomotive. J'imagine que ces signaux avaient pour but d'ecarter les vaches ou moutons en train de traverser la voie, precaution inutile a mon avis vu la vitesse de l'engin, la vache ayant plus de temps pour traverser qu'a besoin un berger corse pour tuer un ane a coup de figues molles. Nous passerons le voyage face a face avec deux babouchkas ouzbeques et leur petite fille qui n'auront de cesse de nous faire avaler des kurtob (les fameuse petites boules de yaourt sec, tres sale et acide que nous avions vu au marche de Tachkent). Nous ne devrons notre salut qu'a nos carrures imposantes et nos dents acerees pres a mordre la main qui veut nous gaver comme des oies la veille de noel. Mehdi, qui n'en pouvait plus, a lachement pretexte un tour aux toilettes pour en balancer une poignee par la fenetre de l'entre-wagon.

De retour a Tachkent, mous trouvons une chambre "de luxe" avec la television (vous croyez pas quand meme qu'on aurait loupe le match France-Espagne!). Le soir, tres impatients et anxieux, nous trompons l'attente en regardant un episode de "Desperate Housewives" en russe (tout compris) et un film au doublage tres reussi (voir la video).

Ce matin, lendemain de la Victoire, a l'ambassade de Chine nous etions fiers de sortir nos passeports francais. Apres une serie de passements de jambe, roulette sur le cote, petit pont, feintes de corps ni vu ni connu j't'embrouille, aile de pigeon et coup du sombrero pour effacer tous ses adversaires, Mehdi realise une superbe frappe brossee droit au but, pour loger les passeports directement dans la lucarne du petit guichet. Et en a peine 2 minutes de jeu, nous avons fait la difference, les chinois nous ont tendus nos VISA. En route pour la finale.

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Soleil, Gloire et Beaute
posté le : 24/06/2006

Entre Khiva et Boukhara il est un desert aride c'est peu de le dire. A bord de notre taxi-fusee-sauna nous avons une pensee pour Xavier et Ariane (http://www.au-detour-du-monde.net) et d'autres fous furieux l'ayant traverse a velo ou meme a pied. Ici on se dit que rien ne vit mais nous croisons pourtant un lezard de pres d’un metre de long qui a sans doute vu passer les dernieres caravanes. Dans notre taxi collectif "Nexia" nous avalons les kilometres et la poussiere, on a chaud mais on ne se plaint pas trop car on est mieux la que sur un velo ou a pied dans ce desert de steppe, morne plaine. Rien n’accroche l’oeil, tout est plat et sec. Ceux qui imaginent la route de la soie comme une route merveilleuse et riante se fourrent le doigt dans l’oeil. Nous croisons une fois un caravanserail dresse la au milieu de nulle part, vestige d’une epoque revolue ou l’on faisait la route a la vitesse d’un chameau. Aujourd’hui seuls quelques aventuriers un peu fous veulent voyager a cette vitesse et pour le plaisir.

La vieille ville de Boukhara ressemble a un village avec ses ruelles de terre battue, ses maisons en pise et ses places ombragees sous des muriers geants. La vie s’y ecoule doucement et nonchalamment, la chaleur intense (50degres) empechant une trop grande excitation. Les boukhariotes suivant leur age jouent aux cartes ou au backgammon sous les arbres ou les treilles ou bien au foot torse nu et crane rase.

Pour nous sortir de notre lethargie, maladie qui se propage quand le thermometre grimpe un peu trop, un mail va nous mettre en emoi et au travail. Un journaliste de France Info qui a eu la bonne idee de faire une serie de chroniques estivales sur les voyageurs bloggers voudrait nous interviewer. C’est la gloire! Mehdi ne se sent plus de joie, il ouvre un large bec et laisse tomber: “c’est toi qui t’y colle”. Sympa! Moi qui comme chacun sait ne connais pas le stress, me voila partie pour plusieurs nuits sans sommeil (le sort de l’equipe de France y contribuera un peu aussi). La chronique devrait passer normalement sur les ondes en Juillet ou Aout. Bien sur nous vous tiendrons au courant.

Une fois n’est pas coutume, nous passons par une association touristique que dirige d’une main de maitre Andrea, qui nous organise une visite guidee en francais s’il vous plait. Notre guide Nella nous promene d’un monument a l’autre nous expliquant ce que notre pauvre petit Lonely Planet ne pourra jamais nous dire. On ne decolere pas contre ce guide dont la moitie des adresses sont fausses ou n’existent plus et qui ne se donne pas la peine de tester plus de 2 restaus par ville et quand on dit restau ce sont surtout des Fast foods. Finalement le Routard a du bon! Heureusement grace a Andrea, notre rayon de soleil d’Ouzbekistan et mine d’informations nous degotons quelques bonnes adresses. On commencait un peu a craquer a cause de la nourriture qui trop souvent est non seulement parfaitement infecte mais en plus rarement saine. Et nous sautons regulierement le dejeuner un peu par degout, manque d’enthousiasme et surtout par crainte (il y a aussi la chaleur qui nous cloue dans notre chambre climatisee). Nous nous faisons desormais recommander de bonnes adresses par les gens que nous rencontrons et du coup le moral remonte et les joues (et les fesses) se reremplissent.

Le moral remonte d’autant plus que viennent s’ajouter aux beautes architecturales de la vieille ville, les charmes et les couleurs des jeunes filles en fleurs de Boukhara a l’ombre de leur ombrelle ou sous les feux des projecteurs. Nous assistons a un spectacle de danse folklorique matine d’un defile de pret a porter ou me prennant pour un photographe de mode (ou un touriste pervers selon les points de vue) je shoote comme un malade les jolies filles ouzbeques sous la surveillance constante et consternee de Constance. Pendant que Mehdi se rince l’oeil, moi je pleure en voyant notre equipe de France si dominatrice terminer a 1 partout contre des coreens mous du genou (vous l’avez compris, nous sommes arrives dans un pays civilise, le foot passe a la tele que nous avons meme dans notre chambre! ah les reportages de Chasse et Peche ou on peche la truite a l’ombre des peupliers, les pieds dans l’eau, un vrai bonheur par temps de canicule!).Enfin la nuit derniere les bleux ont enfin fait preuve de realisme (il faudra m’expliquer qui a sorti cette expression le premier!). Allez les bleus, on y croit!

Parce que le foot sans la biere c’est comme un baiser sans moustache nous irons visiter en compagnie d’Andrea l’usine modele AZIA qui produit de la bonne biere ouzbeque bien fraiche. Ca fait tout bizarre de se retrouver dans une usine avec tout plein de tuyaux de vannes de tous poils et tanks apres toutes ces annees. En tout cas chapeau, j’ai rarement vu une usine aussi nickel. Et la biere? Nous avons pu deguster en exclusivite une pinte de biere non filtree: delicieuse!

Du foot, des femmes et de la biere, nous poursuivons notre voyage culturel a Samarcande, les yeux dans les bleus turquoises des domes mythiques des villes de la route de la soif.

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Karakalpakie et cap a Khiva
posté le : 17/06/2006

Et nous voila embarques, seuls touristes dans un avion sans marque, juste un B au bout du nom dont nous nous persuadons (sans trop y croire) qu'il correspond a Boeing, pour le vol Tachkent Noukous. Le coeur (et les fesses) un peu serres nous remarquons que l'interieur tient plus du bus scolaire que d'un avion de ligne. Barquettes ouvertes pour mettre les bagages, dossiers rabattables, sieges conformes pour des gamins de 10 ans. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, nous aurons l'un des decollages et des atterrisages les plus doux qu'il nous ait ete donne de vivre. Vraiment comme une plume sur une flaque d'eau. Au cours du vol, Mehdi se fera tenir la jambe (et la tete) par notre voisin de derriere, sature de vodka qui tient absolument a nous inviter chez lui a Noukous.
Son anglais n'est pas tres bon et l'alcool n'aidant pas, il me soufle a la figure un mot par minute pendant pres d'une heure (ce qui fait 60 mots si vous avez tout suivi). A l'arrivee, j'ai la tete qui tourne (en plus d'un torticoli), on peut dire qu'il m'a saoule dans tous les sens du terme. Une fois l'avion immobilise, stupeur! Personne ne bouge. Dans les pays ou nous sommes alles, a peine l'avion a t'il pose une roue sur le tarmac, que tout le monde se leve pour prendre ses affaires et attend debout, au milieu de l'allee de pouvoir sortir. Ici, pas un passager ne bouge, comme si chacun voulait retarder au maximum le moment de poser un pied dehors et gouter le plus longtemps possible au charme d'etre assis au frais, bien confortablement dans l'avion. Pas tres enthousiasmant. L'hotesse donne le signal, les portes s'ouvrent, on sort finalement, le corps tout entier saisi dans une chaleur seche infernale. La Karakalpakie est un four.

A Noukous, il y a deux hotels dont un est, selon notre guide, delabre et sans eau le soir. Nous optons prudemment pour le second en decidant d'y aller cette fois en taxi (plutot qu'a pied ou avec un hypothetique bus). Bien nous en prend car le chauffeur nous depose devant un immeuble rectangulaire visiblement identique a n'importe quel autre ici et sans la moindre enseigne ou vague panneau, rien. Or c'est bien l'hotel que nous cherchions meme si de l'exterieur rien ne pouvait l'indiquer.

Comme le laissait presager l'arrivee en avion, Noukous n'est pas une ville ou il fait bon vivre. C'est la capitale de la Karakalpakie, republique qui ne survie que peniblement depuis l'assechement de la mer d'Aral. Ce desastre ecologique et economique dut a l'irrigation intensive necessaire a la culture du coton s'accompagne de probleme de sante important de la population. Si vous ajoutez a cela la contamination de la region entiere par un centre de recherche en arme biologique, rendue ineluctable par le retrait des eaux, vous aurez la suite du scenario catastrophe qui afflige le peuple karakalpake. A cote les 10 plaies d'egypte c'est du pipi de sansonnet.

Mais il fut un temps ou la region etait belle et suffisamment attirante pour qu'un jeune archeologue artiste ukrainien en tombe fou amoureux. La, avec ses petits moyens et sa passion, Igor Savitsky reussira a sauver de l'oubli plusieurs peintres russes ou ouzbeques en rassemblant une impressionnante collection de peintures et dessins des annees 20 et 30. En plus de cela, il ramenera a la vie l'artisanat karakalpake et lancera l'ecole de peinture de Noukous. Au milieu de tout ce desespoir le musee Savitsky est une ode a la volonte et a la passion qui prouve qu'il est possible de faire pousser des fleurs dans le desert.

Nous poursuivons notre route par Khiva, ville mythique de la route de la soie ou les khans d'une epoque revolue egorgeaient, empallaient, trucidaient les etrangers de passage a tire l'arigot. Aujourd'hui, il ne reste rien de ce glorieux passe. Dans la ville ancienne restauree, les allees sont desertes. Peut etre une vieille rancune des touristes d'aujourd'hui qui ne souhaitent pas subir le meme sort que leurs malheureux ancetres. Ou plus vraisemblablement a cause de la chaleur violente qui nous ecrase. Il commence a faire trop chaud pour visiter la region. La clim de notre chambre fait du mieux qu'elle peut pour rafraichir l'atmosphere sans pouvoir descendre en dessous des 30 degres. C'est dans la douceur de la nuit qu'on apprecie le mieux la ville et ses minarets et madrassas, monuments aux chapeaux a bulbes turquoises et remparts aux couleurs de miel.

Tout cela est tres poetique et la poesie c'est tres beau, mais bordel ca remplace pas un bon match de foot avec une bonne biere bien fraiche! A l'hotel il y a plus de 300 chaines grace au satellite et pas une ne diffuse la coupe du monde... DITES MOI PAS QUE C'EST PAS VRAI!!

Constance enrage.

Reussirons nous a voir un match de l'equipe de France avant qu'elle ne soit eliminee ? La reponse au prochain episode.

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Tach Ken et Barbie
posté le : 10/06/2006
Laisser le charme agir

"L'Ouzbekistan c'est un pays dur", premiers mots entendus a la descente de l'avion d'un touriste americain a la mine deconfite et soucieux de nous donner quelques conseils pour nous en sortir! Il est vrai que nous debarquons dans un monde totalement inconnu. L'arrivee en avion accentue encore les choses, car nous n’avons pas eu de transition. Tachkent c'est un choc brutal pour qui ne connait pas les pays de l'ex Union Sovietique. Sortis de la joyeuse effervescence turque, nous plongeons dans la morosite des rues desertiques et immenses de la capitale ouzbeque. On y croise ca et la parmi des visages asiatiques quelques barbies russes, hautes sur pattes qui pourrait aisement faire concurrence a Adriana Karembeu.
Des rues a deux fois 4 voies longues comme des jours sans pain ou circulent deux vieilles Lada bringuebalantes et surtout le metro tout droit sorti de “1984” de Georges Orwell immense et vide ou l’on croise quelques uniformes verts glauques. La police veille a ce que les 3 touristes presents en ville ne filment pas les stations dont la fonction est aussi d’etre des refuges anti-nucleaires. Nous empruntons souvent ce moyen de transport mais nous sommes frustres de ne pas pouvoir le photographier, certaines stations ont des decorations interessantes. On retiendra plus particulierement la station “cosmonaute” ou les fresques psychedeliques auraient pu servir de décor a “Orange Mecanique” (le film prefere de Mehdi… comique de repetition).

A Tachkent pour trois jours pour cause de demande de visa chinois, nous en profitons pour aller a l’opera, seul veritable interet de la ville. Pour la modique somme de 1 euros la place nous assistons a un ballet ouzbeque (l’amulette de l’amour), mélange assez reussi de danse classique et de folklore. L’ensemble de la troupe est plutot d’un bon niveau et a l’image de la population du pays, un mélange heteroclite de visages asiatiques, turcs, caucasiens, blonds, bruns, petits, grands, impossible a relier entre eux.
Nous irons voir le lendemain “Eugene Oneguine” de Tchaikovsky, opera un peu raide a l’ecoute mais a la production aussi luxuriante que le ballet de la veille (pres de 50 chanteurs et figurants sur scene). Pas de distribution a donner aux amateurs, elle ne figure meme pas sur le programme!
Nous n’avions pas de tenue de soiree, mais pour l’occasion Constance a sorti ses diamants au risque d’interferer avec les projecteurs de la scene.

En dehors de la ville moderne reconstruite par les russes après le tremblement de terre de 1966, nous avons eu un autre apercu de la ville au marche de Chorsu, bazar de la ville ou enfin on peut apercevoir quelques visages souriants et aimables, un vieux reste de la route de la soie. Nous discutons avec quelques marchands, soit par geste et quelques mots car nous sommes tres demunis, ne parlant ni russe ni ouzbeque soit en anglais lorsque nous avons la chance de trouver la perle rare qui maitrise la langue de Shakespeare.

Nous tentons de nous mettre au cyrillique en esperant connaitre les 33 lettres de l’alphabet (pleines de faux amis et de drole de trucs) avant de passer au chinois (soupir…).
En parlant de chinois , nous pensons obtenir les sesames dans une 20 de jours (le vrai delai est de 5 jours mais nous ne repasserons a Tachkent que plus tard) lorsque nous reviendrons a Tachkent. Quelques coups de coudes et de marchage sur les pieds dans la foire d’empoigne devant l’ambassade devrait permettre d’y arriver (le rugby ca peut servir!).

Nous parlerons peut etre une autre fois de notre hotel qui vaut le detour et qui nous a permis de rencontrer d’autres baroudeurs francais et de descendre quelques vodkas (surtout de les refuser sans froisser le patron qui commence presque des le reveil).

Apres moultes tergiversations nous avons opte pour l’avion et non le train (24h) pour rejoindre Noukous a l’ouest du pays ou nous attend un tres beau musee de peintures et malheureusement en dehors de ca un ennui mortel dans une des regions les plus sinistrees du pays. Nous en parlerons une autre fois si nous trouvons un café internet sur la route.

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